vendredi 24 août 2012

Grosses connes

Affirmation : les femmes sont de grosses connes.

Non seulement sont-elles connes, mais aussi narcissiques, obsédées sexuelles, et uniquement intéressées par les ragots. Elles cherchent la déculpabilisation facile. Et elles sont obèses.

Ben quoi, ça vous choque ? Je ne dis pas ça pour vous fâcher. C'est seulement le fruit de mes observations à titre de Martien.

Disons que suis un Martien qui débarque sur terre. J'entre dans le premier kiosque à journaux. Je regarde l'offre. Environ un tiers des magazines sont spécifiquement destinés la clientèle féminine. Ils font les meilleures ventes. En majorité, ils parlent de :
- beauté.
- baise.
- vie des stars.
- pop-psychologie édulcorée.
- régime.

Je prends cinq minutes pour feuilleter quelques numéros. J'y vois des articles décupabilisants. Peu contraignants. Écrits dans un style volontairement "hop la vie". Ndlr : des contacts dans le milieu m'ont confirmé l'obligation formelle de contenu complaisant.

En gros, ces magazines prennent leurs lectrices pour des connes. Moi, le Martien, j'en tire la conclusion que les femmes, en majorité, sont des créatures décérébrées. À tel point qu'on peut leur refiler le même contenu deux, voire trois fois. Un article intéressant de Rue89 nous parle du ELLE, qui semble s'auto-plagier d'année en année. Je glisse les photos. Édifiant.

A gauche, la couverture du ELLE du 29 juillet 2011 ; à droite, celle du 3 août 2012. Source : Rue89.


A gauche, la couverture du ELLE (version Bretagne Sud) du 6 août 2010 ; à droite, celle du 29 juillet 2011. Source : Rue89.


J'ai la haine des magazines féminins pour une autre raison. Ils sont "l'amie qui vous veut du mal". Subtilement, par le biais de conseils, ils attaquent l'estime de soi. Julie, t'es trop grosse, alors je vais te donner des trucs pour maigrir. Marie, regarde toutes ces mannequins et constate à quel point tu es moche. Chantale, tes fringues de l'an dernier sont maintenant ringardes, voici ce qu'il faut porter cet été. Les filles, vous n'avez de valeur qu'au lit, alors faut apprendre à dresser une bite.

Ce qui me perturbe, ce n'est pas l'existence des magazines féminins dans leur style actuel. C'est plutôt leur nombre, et leur part dominante du marché. C'est ça qui m'inquiète.

Bon, y'a pas que les magazines féminins qui abrutissent. Selon Atlantico, écouter quelqu'un se plaindre détruit les neurones ! Comme quoi, vous devriez aussi éviter de lire ce blog.

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